Approche basée sur la stratification du risque palustre
Permet une allocation efficace des ressources selon le niveau de transmission et la résistance des vecteurs dans chaque district.
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Au Cameroun, la distribution des moustiquaires imprégnées d’insecticide à longue durée d’action (MILDA) est l’intervention majeure dans la lutte contre le paludisme. Cette distribution se fait à la fois en campagne de masse et en routine, en tenant compte des spécificités propres aux différentes régions et districts de santé du pays.
Le Cameroun est l’un des onze pays d’Afrique subsaharienne où la morbidité et la mortalité liées au paludisme restent élevées. Pour répondre à ce défi, le pays a adopté l’approche « High Burden to High Impact » (HBHI) dans son Plan Stratégique National de Lutte contre le Paludisme (PSNLP) 2019-2023, en collaboration avec l’OMS.
Pour maximiser l’impact des interventions, le pays a stratifié le fardeau palustre au niveau des districts, définissant quatre niveaux de risque : « Very High », « High », « Medium » et « Lowest ». Cette stratification guide la répartition et le type de MILDA distribuées, en fonction de la résistance des vecteurs.
Points clés concernant la distribution des MILDA au Cameroun :
Permet une allocation efficace des ressources selon le niveau de transmission et la résistance des vecteurs dans chaque district.
Optimiser la lutte antivectorielle en intégrant des insecticides innovants adaptés à la résistance détectée.
La campagne de distribution est organisée en trois phases, permettant une livraison étalée des MILDA selon un calendrier précis et en fonction des sources de financement. Cette organisation vise à assurer une couverture optimale tout en gérant efficacement les aspects logistiques et techniques.
Identifier précisément les niveaux de risque pour adapter la distribution des différents types de MILDA.
Utiliser à la fois des MILDA standards, des MILDA+PBO, et les nouvelles IG2 pour répondre à la résistance variée des vecteurs.
Limiter le nombre de types de MILDA par région pour faciliter la distribution et éviter les complications logistiques.
Pour s’adapter à la résistance des moustiques et maximiser l’efficacité de la lutte antivectorielle.
C’est une classification des zones selon leur niveau de transmission du paludisme, afin de cibler les interventions.
Amélioration de la lutte contre les moustiques résistants aux insecticides classiques, réduisant la transmission du paludisme.
Principalement par le Fonds Mondial et l’État du Cameroun.
Pour simplifier la logistique et assurer une distribution plus efficace et moins complexe.
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