Prise en charge du paludismes

Au Cameroun, la prise en charge des cas de paludisme dans les formations sanitaires et en communauté y compris en officines est l’un des axes stratégiques principaux de la lutte contre le paludisme. Elle est implémentée à travers quatre stratégies prioritaires à savoir :

Diagnostic biologique du paludisme

La politique nationale de prise en charge du paludisme (depuis 2009) stipule que tous les cas suspects de paludisme doivent bénéficier d’une confirmation biologique par microscopie ou par TDR avant le traitement. La politique s’applique à tous les groupes d’âge, toutes les formations sanitaires (publiques et privées) et les communautés (Guide de Prise en Charge Paludisme 2019).

Diagnostic biologique du paludisme dans les formations sanitaires

Tenant compte des directives de l’OMS et de l’analyse de la situation, l’approche adoptée sera la réalisation du TDR ou la microscopie en fonction du niveau de la pyramide sanitaire. Dans les formations sanitaires publique ou privée, la méthode recommandée pour le diagnostic biologique du paludisme est le TDR et/ou la microscopie lorsque le plateau technique le permet.

Diagnostic biologique du paludisme dans la communauté

Au niveau communautaire, le TDR est la seule méthode recommandée devant tous cas suspect de paludisme. Il sera réalisé par les ASCp formés à cet effet.

Assurance qualité du diagnostic biologique du paludisme

Dans le présent plan, il est prévu de renforcer la mise en place du système d’AQ/CQ, de mettre en œuvre le contrôle de qualité interne et externe du diagnostic, d’auditer les structures de soins publics et d’enrôler les structures du secteur privé y compris le niveau communautaire.

Traitement du Paludisme

Le traitement de tous les cas confirmés de paludisme se fera conformément aux directives nationales mis à jour selon les recommandations de l’OMS tant au niveau des formations sanitaires publiques que privée.

Le traitement de tous les cas confirmés de paludisme au niveau communautaire se fera conformément aux directives nationales mis à jour selon les recommandations de l’OMS. Tous les cas de paludisme grave devront être référés dans les formations sanitaires par les ASCp après administration d’un traitement de pré-référence avec l’artésunate suppositoire chez les enfants de moins de 5 ans. Cette intervention sera encadrée par les recommandations de l’OMS.

Un système d’assurance qualité du traitement sera mis en place selon le manuel d’assurance qualité du traitement des cas de paludisme au Cameroun.

Le système de pharmacovigilance sera activé afin de renforcer la remontée des notifications des effets indésirables tant au niveau des formations sanitaires qu’au niveau communautaire.

Fonctionnement du SGIL, Gestion des intrants et Approvisionnement